Extrait d’ail

Riche en soufre, iode, silice, zinc, manganèse, vitamines C et B1, ainsi qu’en allicine et garlicine, deux antibiotiques particulièrement redoutables pour le staphylocoque, l’ail est un antiseptique intestinal et pulmonaire, un bactéricide, un tonique comparable au quinquina, un stimulant général et plus spécifiquement cardiaque et digestif, un hypotenseur, un antispasmodique, un rééquilibrant glandulaire, un dissolvant de l’acide urique, un fluidifiant sanguin, un diurétique, un anti-arthritique, un apéritif, un stomachique, un carminatif, un vermifuge, un fébrifuge et un préventif du cancer.

Tout à la fois élément de diététique et remède phytothérapique, on le prescrit habituellement dans le traitement des maladies infectieuses comme la grippe, la typhoïde ou la diphtérie, dans les cas de diarrhées ou de dysenteries, dans les affections pulmonaires telles que bronchites chroniques, tuberculose ou simples rhumes, dans l’asthme, la coqueluche, l’asthénie, les spasmes intestinaux, l’atonie digestive, l’hypertension artérielle, la fatigue cardiaque, certaines tachycardies, les troubles circulatoires, varices, hémorroïdes, déséquilibres glandulaires, artériosclérose, sénescence, hypercoagulabilité sanguine, arthritisme, oligurie, œdème des jambes, lithiase urinaire, manque d’appétit, digestions pénibles, flatulences ou parasites intestinaux…

En cuisine, si bénéfique soit-il, ce condiment, à l’état cru, n’en demeure pas moins irritant pour les muqueuses digestives, et il ne faut jamais en faire d’abus.

Il est d’ailleurs contre-indiqué en cas d’irritation de l’estomac et des intestins, mais aussi de dermatoses, dartres, de toux sanguinolentes, ou sèches et fortes, de fièvres et d’allaitement.

Fort heureusement, il existe des préparations d’extrait d’ail en compléments nutritionnels contre l’hypertension, et conditionné seul ou associé à d’autres hypotenseurs comme l’aubépine.